MAÎTRISE D’OUVRAGE
Radio France

Radio France Studio d’enregistrement France Culture (image 1)
ARCHITECTE MANDATAIRE
Clément Blanchet

Foyers historiques E, B et 101 (images 2, 3 et 4)
ARCHITECTE MANDATAIRE
Architecture Studio
SCÉNOGRAPHE
Changement à vue
PAYSAGISTE
Michel Desvigne

Avec l’achèvement du chantier de la réhabilitation fin 2022, la Maison de la Radio et de la Musique trouve un nouveau souffle, près de 60 ans après son inauguration. Pour 8’18’’, c’est l’aboutissement d’un travail commencé en 2007, une multitude d’espaces créés ou rénovés qui accompagneront les nouveaux usages de ce cœur emblématique de la radio publique.

Parmi eux, les foyers historiques B, C, E, F et 101 se déploient aux étages bas de l’oméga. Ils ont été réalisés avec la participation des ayants droit de Pierre Paulin afin de retrouver tout l’esprit insufflé alors par ce jeune designer, mandaté par l’architecte Henry Bernard. Que ce soit pour le mobilier ou la mise en lumière, il fallait ici concevoir un ensemble inédit, en harmonie avec cette nouvelle architecture. Au travers de cette collaboration, et en nous inspirant d’une histoire forte, nous avons réinterprété les plafonds et les lustres pour proposer une version contemporaine de ces objets lumière.

L’établissement a opéré une bascule technologique majeure vers le numérique et la radio filmée. Ce sont des dizaines de studios d’enregistrement qui ont vu le jour avec l’idée que chacun d’entre eux ait son identité propre. Une manière de distinguer les nombreux espaces de ce vaste labyrinthe et de rendre hommage à la diversité et à la qualité architecturale d’origine de la « Maison ronde ».

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ville de Valenciennes

MAÎTRISE D’ŒUVRE
Agence Étienne Sintive

Pour ce musée, nous imaginons une installation associée au centre de la verrière de la place Carpeau, une présence nocturne pensée comme une aura. Nous proposons un objet lumière placé dans la voûte du dôme dont la matérialité laisserait pénétrer la lumière diurne, le soleil, qui pourrait jouer avec elle, et même au-delà.

Cet objet évanescent de jour, comme un nuage emprisonné ou une bulle de savon, serait rayonnant de nuit. Une présence colorée pour retrouver le lien avec le bleu du parcours nocturne. Un objet qui parle d’art, qui vibre légèrement, qui étonne et invite.

Ce premier principe est celui d’un ciel intérieur, Il s’agit en effet d’habiter ce volume, de retrouver l’esprit du XIXe en travaillant un lustre. Une grande suspension épurée, une forme simple et un grand cercle.

Le second principe que nous proposons sont des rayons du soleil ou une lumière focalisée.
En complément de la nappe diffuse, la lumière artificielle doit permettre de créer des accents et des rehauts sur les œuvres.

Des rails supports des projecteurs sont intégrés aux menuiseries des verrières basses,
en sous face. Leur répartition en plan permet d’assurer une grande souplesse d’usage
et une liberté dans l’implantation des œuvres.