SOLSTICE D’HIVER 2020

#8

UNE MISE SUR ORBITE

LE MOCO, CENTRE D’ART CONTEMPORAIN

Montpellier, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Montpellier Méditerranée / SA3M

MAÎTRISE D’ŒUVRE
ARCHITECTES MANDATAIRES
Agence PCA-Stream

PAYSAGISTES URBANISTES
Agence Laverne

© Jean-Philippe Mesguen
© Jean-Philippe Mesguen

MOCO, centre d’art contemporain de Montpellier, est destiné aux expositions temporaires et assume une esthétique épurée, un traitement « brut ». Ici, l’espace est clairement un outil. Il s’agit d’offrir une grande flexibilité d’utilisation pour ces salles d’exposition, où la possibilité d’une variété d’installations est maximale puisque programmatique. 

Le projet lumière est un travail de nappe, une gamme d’objets suspendus dessinés pour le projet en harmonie avec les trames architecturales, qui a permis de recréer un plafond, une couche « technique » cohérente. L’objet lumineux assume ici pleinement son existence et son identité technique. Le système lumière permet tous types de mise en scène, lumière diffuse, ponctuelle, intense ou tamisée. Le principe développé assure aussi le traitement acoustique.


UNE HISTOIRE QUI CONTINUE

LES JARDINS DE L’ARCHE

Nanterre, Paris La Défense, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Paris La Défense

MAÎTRISE D’ŒUVRE
PAYSAGISTES MANDATAIRES
AWP Paysagistes

© Anthony Perrot

Les Jardins de l’Arche sont une grande promenade, une longue rampe reliant l’Arche de la Défense au stade U Arena.  Le projet lumière est un patchwork, une juxtaposition de réponses spécifiques liées aux différentes typologies d’espace et associées dans un concept général permettant la cohérence.

Dans la rampe, la lumière est douce et contrastée, traitée par rehauts, par tâches, créant ainsi des zones d’ombre, un rythme. Face à la dimension du parcours, nous avons privilégié une échelle de proximité tout en donnant la lecture de l’étendue : une trame de points bas, de la couleur, une lumière graphique, des objets soignés et dessinés…

Dans le parvis au contraire, la lumière est générale, venant de haut, adossée à des structures-mâts d’une vingtaine de mètres qui seront des repères urbains forts, capables de dialoguer avec l’Arena 92 et La Grande Arche.

Tous ces éclairages sont reliés entre eux par une onde rouge, un « vent de lumière colorée », qui parcourt le projet d’aval en amont guidant inconsciemment les piétons vers le parvis de la Défense.Enfin, deux ambiances principales alterneront : le quotidien, plus doux et plus poétique, et l’événement, plus fort, plus blanc, sécurisant.