ÉQUINOXE DE PRINTEMPS

#25

UNE MISE SUR ORBITE

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Draguignan, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ville de Draguignan

MAÎTRISE D’ŒUVRE
ARCHITECTES MANDATAIRE
Brochet-Lajus-Pueyo

ARCHITECTE ASSOCIÉ
Dominique SENI

SCÉNOGRAPHE
Grabriel Milhe

PAYSAGISTE
Let’s grow Pierre Dabilly

© 8’18’’ Concepteurs lumière

La mise en lumière du musée des Beaux-Arts de la ville de Draguignan s’adosse à un parti architectural qui accueille à la fois des usages généraux et des fonctions muséales essentielles pour valoriser le contenu de ce Musée. Au-delà de ces deux grandes familles d’usage, l’une des pièces maîtresses du parti architectural est la galerie installée sur deux niveaux qui offre une promenade ouverte sur la rue et donne une lisibilité nocturne au musée par ses nouvelles ouvertures carrées installées en façade.

Ainsi, l’escalier est une pièce architecturale, la lumière s’enroule autour et annonce le parcours général. Le même graphisme lumière se retrouve sur les niveaux supérieurs, récurrence essentielle du parcours muséographique pour créer des repères simples pour le visiteur.

Dans les salles d’exposition de la collection permanente en rez-de-chaussée, deux principes sont mis en œuvre pour éclairer les collections. Une gorge lumineuse sur quatre côtés de la salle répand une lumière très homogène sur les murs, des projecteurs orientables et accessoirisables complètent l’installation pour le rehaut muséographique.

Au deuxième étage le principe de mise en lumière des œuvres est lié aux poutres existantes. Un élément plan de la largeur des poutres est suspendu et associe un éclairage direct produit par des projecteurs orientables et un éclairage indirect soulignant les rythmiques des plafonds. Ce double principe lumière permet d’allier un éclairage muséographique à un éclairage d’ambiance qui apporte un confort visuel au visiteur et une lecture du volume architectural.

La grande galerie, et son plafond en arc, est éclairée depuis une structure indirecte située en partie haute de la paroi, accompagnant le volume et les proportions atypiques de cet espace.


UNE NOUVELLE HISTOIRE

GRAND EURALILLE

Lille, FRANCE

8’18’’ Concepteurs lumière de l’équipe

MAÎTRISE D’OUVRAGE
SPL Euralille

MAÎTRISE D’ŒUVRE
PAYSAGISTES URBANISTES
Agence Ter

© 8’18’’ Concepteurs lumière

L’enjeu lumière du projet du Grand Euralille est un enjeu de nature retrouvée, d’espace apaisé et partagé, d’espace rendu. La lumière de l’arc cherchera une absence maîtrisée, la nuit retrouvée. Trouver l’identité propre, dans ses limites, travailler les rives, sentir que l’on entre dans une histoire et une ambiance spécifique – une poésie propre – et la décliner entre lieux de nature laissés au repos, axes mis en scène et espaces publics révélés.

La lumière est vivante. Elle éclaire, quand c’est nécessaire, mais surtout elle raconte et, par sa présence, guide, rassure et émerveille. Elle réagit à la présence, palpite, évolue. Elle respecte son environnement, laisse la faune et la flore au repos de la nuit.

Le projet pourrait s’écrire avec 4 notes. La première, nous l’avons dit, est une note d’ombre. La forêt. On entre dans un lieu mystique et fantastique. La seconde est celle des fonctions et déambulations. Celle de la clarté, de la compréhension. La troisième est celle du lien. L’enjeu de l’infrastructure, le Boulevard Schuman, de sa présence de nuit comme un fil conducteur. Non pas une frontière entre les rives mais un chemin qualifié, une renaissance d’usage et d’image. La quatrième est celle de l’émerveillement et de la poésie.